Sacré merle!

Nous sommes revenus à des températures de saison et nous apercevons déjà les prémices du printemps. Le matin, dès le lever du jour, le chant de quelques oiseaux a fait place au souffle morne du vent.

Nous vous parlons des oiseaux qui ponctuent la vie de chaque saison mais il y en a un,  que nous n'avons pas encore évoqué, sûrement le plus énervant, le plus agaçant, le plus horripilant …. Le merle "moqueur" comme dit la chanson.

Un oiseau siffle dans les branches

Et sautille gai, plein d'espoir,

Sur les herbes, de givre blanches,

En bottes jaunes, en frac noir.

C'est un merle, chanteur crédule,

Ignorant du calendrier,

Qui rêve soleil, et module

L'hymne d'avril en février.

………

Lustrant son aile qu'il essuie,

L'oiseau persiste en sa chanson,

Malgré neige, brouillard et pluie,

Il croit à la jeune saison.

………

Théophile GAUTIER   (1811-1872)

Reconnaissable entre mille avec son bec jaune et son plumage noir pour le mâle, il niche avec toute sa petite famille dans une haie à proximité de votre jardin.

Il n'est pas vraiment l'ami du jardinier car il attend que toute votre production de cerises, de fraises, de groseilles soit bien à point pour venir la déguster sous votre nez.

Et, lorsque vous arrivez à proximité du chapardeur, il ne vole pas, il court à toute vitesse dans le rang de fraisiers à couvert jusqu'au bout du rang pour s'envoler vers d'autres lieux.

Sa compagne, la merlette, a un plumage "passe-muraille" fait de dégradés de gris et de marron; elle passe presque inaperçue.

Les merles recherchent principalement leurs proies à terre. Ils courent, sautillent, progressent par à-coups et penchent la tête de côté pour observer le sol. Ils chassent principalement à vue mais utilisent aussi parfois leur ouïe. Ce sont d'importants consommateurs de lombrics qu'ils attrapent en fouillant l'humus. Ils sauraient les faire émerger de leurs galeries en tapotant le sol avant de les en extirper. Ils grattent aussi la litière des feuilles en décomposition, de façon bruyante et démonstrative, en faisant voleter les feuilles à la recherche de toutes sortes d'invertébrés : des insectes aussi bien à l'état de larves que d'imagos, des araignées, des myriapodes, des limaces, des petits escargots… Exceptionnellement, ils se repaissent de petits vertébrés comme des têtards, de petits amphibiens adultes ou des lézards. Même s'ils sont surtout des chasseurs au sol, les merles n'hésitent pas à explorer les arbres et les buissons pour collecter les insectes qui y sont posés, notamment les chenilles.

Les Merles noirs ont une territorialité très affirmée et ne vivent pas en groupe. Chaque individu délimite son territoire propre dont l'étendue varie de 0,2 à 0,5 ha en forêt ou de 0,1 à 0,3 ha en ville. Le mâle établit son territoire au cours de sa première année d'existence et le garde sa vie entière. Durant la saison de nidification, un merle ne supporte aucun congénère,... à l'exception de son partenaire!!! et c'est pourquoi, lorsque nous osons venir dans notre jardin, il s'envole en "rouspétant" bruyamment pour nous dire que nous ne sommes pas les bienvenus!!!
Sacré merle!

Animation du site Natura 2000 "Vallée de l'Issoire"

Suite aux conditions météorologiques difficiles, le groupe de travail "bois et landes" prévu initialement le 6 février 2012, n'a pu se réunir.

Une nouvelle date a été retenue le vendredi 2 mars à 9 heures 30 à Esse (salle à côté de la mairie).
Le groupe de travail est ouvert à toute personne intéressée.



Le groupe de travail " Terres agricoles" se tiendra le vendredi 2 mars à 14 heures à Brillac, salle polyvalente.

Information municipale

Le maire de Saint-Germain de Confolens informe qu'il est fait obligation aux personnes accompagnées d'un chien de procéder immédiatement, par tout moyen approprié, au ramassage des déjections que cet animal abandonne sur toute partie de la voie publique, y compris dans les caniveaux ainsi que dans les espaces publics.

Info route

Des barrières de dégel ont été mises en place sur le département de la Charente et, en particulier, sur la RD952 limitant ainsi le tonnage des poids lourds à 7,5 T dans la traversée du bourg de Saint-Germain.

Nourrissez les oiseaux!

  

Comme toute personne qui a des mangeoires d'oiseaux dans son jardin, je sais que la neige et le gel amènent tous les oiseaux à la recherche frénétique de nourriture tels que mésanges charbonnières, mésanges bleues, pinsons, verdiers, chardonnerets, rouges-gorges, étourneaux, merles, grives et moineaux. Les pics et les sittelles sont des visiteurs réguliers. Même la mésange nonnette, plus rare, vient régulièrement dans les mangeoires de mon jardin.

Le pic épeiche est l'oiseau le plus coloré. Généralement, je le vois picorer les boules de graisse et  l'écorce des arbres  avec des mouvements saccadés, de puissants coups de bec pour attraper les insectes et les larves. Il est assez fascinant à regarder.

Le rouge-gorge est toujours le bienvenu en hiver, avec sa poitrine rouge. Il se nourrit principalement sur le terrain, en sautillant et en voltigeant à la recherche de graines et d'insectes, mais il visite aussi les mangeoires et se délecte des mélanges de graines.

La mésange nonnette est une surprise dans mon jardin car je ne l’avais jamais vue avant. Elle est petite, avec un capuchon noir brillant et peut être difficile à distinguer de la mésange de saule, alors j'espère que c'est bien elle! Elle se nourrit principalement d'insectes en été, mais elle vient prendre des graines en automne et en hiver.

La sittelle torche-pot est un mignon petit oiseau. Il passe le plus clair de son temps accroché aux branches des arbres, en utilisant uniquement la force de ses pattes et ses griffes. Il mange des graines, des baies, des noix, et visite les paniers de cacahuètes et les boules de graisse.

Il y a eu aussi beaucoup d'activité sur la rivière avec  les hérons, les cormorans, les canards, les poules d'eau, les grèbes huppées et les martins-pêcheurs, sans oublier la majestueuse grande aigrette, qui faisait des allées et venues sur la rivière en quête de nourriture.

Si,comme moi, vous aimez observer les oiseaux, n'hésitez pas à me contacter...

Mary Atkinson

mea@maryatkinson.co.uk

 Rédaction française et anglaise ...et photos de 

Mary ATKINSON

Feed the birds!

Blue tit

As anyone who has bird feeders in their garden knows, the snow and freezing conditions have brought the birds out in their hundreds in search of food. As well as great numbers of the more common garden birds (Great Tits, Blue Tits, Chaffinches, Greenfinches, Goldfinches, Robins, Starlings, Blackbirds, Thrushes and Sparrows), Woodpeckers and Nuthatches have been regular visitors. In addition, the rarer Marsh Tit regularly comes to the feeders in my garden. 

The common Greater Spotted Woodpecker is a most colourful and distinctive bird. It can usually be seen pecking at fat balls in winter. With jerky movements up the bark of trees, pecking for insects and larvae, it is fascinating to watch.

The Robin is always a welcome sight in winter, with its plump red breast. It feeds mainly on the ground, hopping and flitting in search of seeds and insects, but also visits bird feeders and bird tables for seed mixtures.

The Marsh Tit is a most pleasant surprise in my garden as I have never seen one before.  They are small, with a glossy black cap and can be difficult to distinguish from the Willow Tit, so I hope I have got this right! They feed mostly on insects in summer, but take seeds in autumn and winter.

The Nuthatch is a cute bird. It spends most of its life clinging to the branches of trees, using the strength of its feet and the sharpness of its claws. They eat a variety of seeds, berries, and nuts, and will visit peanut baskets and fat balls.

There has been a lot of activity on the river too! As well as the Herons, Cormorants, Ducks, Moorhens, Great Crested Grebe and Kingfishers, no one can have failed to spot the majestic Great White Egret, many of which have been flying up and down the river in search of food.
                                                                                               

If there is anyone else out there with an interest in birds, please get in touch!

Mary Atkinson

mea@maryatkinson.co.uk

Photos de Mary ATKINSON

En longeant les deux rivières

Suivez la berge de la Vienne et regardez les vies multiples qui l'animent : cormorans, hérons, canards, grande aigrette...

Aujourd'hui, le temps est couvert et la température plus clémente, le

vent est quasiment absent

ce qui permet de se promener plus allégrement. La glace au bord fait entendre les craquements du

dégel.

Au dernier abreuvoir, quittez le bord de la Vienne et prenez le chemin de l'Issoire juste en

face.

 La rivière est plus modeste, moins large, moins profonde et court sur les rochers enserrés dans leur gangue de glace.

La grande aigrette immaculée s'envole. Aucun bruit, seulement nos pas feutrés, le glouglou!  de l'eau et le frrrt! des ailes de l'oiseau. Le roc branlant, pétri de sa légende, surveille immobile le fil glacé de l'eau.

Un déjeuner... glacé!!

La rivière est un lieu de vie incroyable toute l'année. Oiseaux de passage se croisent avec les permanents et trouvent dans la rivière leurs moyens de subsistance.

Ce matin, avec le froid, nous avons assisté à une cohabitation improbable .

Sur la rive gauche ensoleillée de la Vienne, les cormorans sont arrivés, jamais ils ne s'approchent aussi près des habitations. Mais en amont, la Vienne est gelée, elle a pris un cours très, très lent et la pêche est plus difficile.
Leur plumage n'a pas une grande imperméabilité aussi ils doivent se sécher régulièrement.

Ils se sont installés dos au soleil en se secouant régulièrement.
Dans le même temps sont arrivés les hérons, un puis cinq, posés délicatement sur le bord gelé de la rivière, pêchant délicatement de leur long bec.

Chacun avait pris place sur son coin de berge et vaquait à ses occupations tandis qu'un petit moineau niché dans un arbuste était sorti au soleil toutes plumes gonflées pour se protéger du froid.

Cliquez sur les images pour les agrandir

Poursuite du grand froid

L'hiver ne désarme pas. L'anticyclone persiste et nous offre des nuits au-delà des - 15°.

Le soleil est là faisant resplendir la nature de mille éclats de givre.

Les petits ruisseaux sont figés dans leurs gangues de neige et de glace. Les maigres rayons n'apportent qu'un court moment de réchauffement. 

Les oiseaux volètent à la recherche de quelque pitance.

Pensez à leur mettre boules de graisse, miettes de pain, morceaux de pomme…

Les chasse-neige-saleuses sont passés pour dégager les axes principaux mais tout vit au ralenti. Les boulangers et le boucher continuent à passer et apportent un service inestimable auprès de la population.






photos Pierre POUPART

Nouvelle alerte!

La Préfecture de la Charente lance une nouvelle alerte à la pollution atmosphérique compte tenu des conditions climatiques. Veuillez vous référer au message précédent pour les précautions à prendre.
Bonne journée!

Fantaisies d'hiver

 Les vases ont des fleurs de givre,

 Sous la charmille aux blancs réseaux ;

 Et sur la neige on voit se suivre

 Les pas étoilés des oiseaux.

Théophile Gauthier

Poème "Fantaisie d'hiver" - recueil "Emaux et Camées"

 Il a neigé la veille et, tout le jour, il gèle.

 Le toit , les ornements de fer et la margelle

 Du puits, le haut des murs, les balcons, le vieux banc,

 Sont ouatés, et, dans le jardin, tout est blanc.

François Coppée

Poème "Il neige la veille et tout le jour il gèle" - recueil "Promenades et intérieurs"

 La bise se rue à travers

 Les buissons tout noirs et tout verts,

 Glaçant la neige éparpillée

 Dans la campagne ensoleillée.

Paul Verlaine

Poème "La bise" - recueil "Sagesse"

 Mon pays ce n'est pas un pays, c'est l'hiver,

 Mon jardin ce n'est pas un jardin, c'est la plaine,

 Mon chemin ce n'est pas un chemin, c'est la neige.

Gilles Vigneault

Chanson "Mon pays"

Vienne ou Neva?

Sommes-nous au bord de la Neva? Avons-nous quitté les doux rivages de la Vienne pour émigrer à l'est du continent européen?

Non! A la mi-journée, les quelques rayons de soleil ont sans doute entrainé une mini-débâcle des glaçons stockés en amont.

Spectaculaire!!

Enfin une station de sports d'hiver dans le Confolentais??

Le thermomètre est bien au-delà de -10°, la neige tient et verglace régulièrement.

La circulation est réduite à pas grand-chose, la Vienne charrie des glaçons de plus en plus gros.

Certes, ce petit coin de Charente limousine porta déjà le nom de "petite Sibérie " mais là il n'est pas usurpé.

Le vent du nord qui s'est accentué, renforce encore cette sensation de froid polaire.

Si certains se sont aventurés avec leur luge dans la descente du château, nous n'avons pas encore vu les skieurs.

Certains se souviennent pourtant avec émotion de leurs tendres années où, totalement inconscients du danger, ils s'élançaient du château sur des douelles de barrique pour connaître les joies des descentes à "skis"!!

Le soleil, depuis hier, s'est associé à la fête de ce blanc éclatant et nous souhaitons vous faire partager

cette beauté.

Bonne journée!

Toutes les photos ont été réalisées par Pierre POUPART